À ce qu’on dit, il faut faire du fric. Il y a ceux qui sont pour qu’on bosse jusqu’à notre dernier jour, jusqu’à notre dernier souffle, et il y a ceux qui souffrent, dans l’espoir de bosser un jour. Les premiers demandent de se serrer la ceinture, et les seconds courbent l’échine et s’en font frapper, faisant l’impasse sur beaucoup de choses pour ne pas finir à la rue. Alors, comme un parfait sujet de cette société de l’ultra-conventionnalisme, dans ce Bagdad critiqué et stable que m’inspire ce pays, je fais de l’argent. Je travaille en piscine à chaque vacance, en tant que MNS*, lorsque je rentre chez mes parents, en Normandie. Et c’est grâce à cet emploi que j’ai fait la rencontre de Fernando, cet homme qui m’a fait prendre conscience qu’il y a plus grave dans la vie que le sujet relaté dans l’entête que vous lisez en ce moment-même. Alors que le fric coûte un bras à certains, la folie et les excès de la vie coûtèrent une jambe à Fernando.